Rapport du CCFD-Terre solidaire : « La vigilance au menu »

Deux ans après l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance, le CCFD-terre solidaire publie un rapport sur les risques spécifiques que les entreprises françaises de l’agroalimentaire font peser sur la souveraineté alimentaire, les droits humains, la santé, les libertés fondamentales et l’environnement : « LA VIGILANCE AU MENU – Les risques que l’agro-industrie doit identifier ».

la vigilance au menuCe rapport permet d’identifier et de mieux comprendre cinq risques caractéristiques du domaine de l’agro-industrie :

  • Les risques d’accaparement des terres et de l’eau.
  • Les risques de violation des droits des populations paysannes.
  • Les risques pour la biodiversité.
  • Les risques pour l’environnement et la santé.
  • Les risques pour ceux qui défendent les droits des paysans et de l’environnement.

Les insuffisances concernant la régulation des multinationales et l’encadrement du secteur agroalimentaire ont généré de nombreux scandales depuis le début du XXIe siècle. Face à ce constat, le CCFD-Terre Solidaire se bat pour obtenir des législations contraignant les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement, et plaide pour un soutien prioritaire aux agricultures paysannes.

En l’absence de cadres et de réglementations, les impacts négatifs des multinationales de l’agro-industrie se multiplient : accaparements des terres et des ressources, déstabilisation des marchés locaux, concurrence déloyale entre les petits producteurs et les entreprises entraînant la marginalisation des populations les plus vulnérables. En travaillant avec les populations affectées, nos alliés et les défenseurs des droits dans les pays concernés, nous nous mobilisons aujourd’hui pour la pleine application de la loi sur le devoir de vigilance en France, son extension au niveau européen et la ratification d’un traité aux Nations Unies sur les multinationales et les droits humains.

Le CCFD-Terre Solidaire fait ainsi converger deux plaidoyers pour s’assurer que les actions des multinationales ne nuisent plus à la souveraineté alimentaire des populations.

consulter la synthèse du rapport, et le rapport complet.

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