Une formation proposée par le Carrefour de l’Église en Rural
L’Année de Formation Rurale n’a pas été reconduite depuis 2016 par manque de moyens. Cependant, des AFR locales sont toujours organisées et peuvent accueillir des personnes « étrangères » au territoire organisateur.
Vous pouvez consulter l’agenda du site pour connaitre les éventuelles propositions.
Objectif : Apprendre à vivre autrement
- comprendre les évolutions sociales et pastorales
- analyser les territoires ruraux
- former des acteurs pastoraux pour les équipes locales
- mettre en œuvres des projets porteurs de sens
Véritable atelier d’échange de savoirs, l’Année de Formation Rurale permet à chaque participant d’être accompagné dans la mise en œuvre de son projet au service d’un « vivre ensemble » de la fraternité en rural.
Qui sommes-nous ?
Le Carrefour de l’Église en Rural est une plateforme associative regroupant mouvements, congrégations et services d’église investis dans la pastorale rurale. clic
Quel public concerné ?
L’Année de Formation Rurale s’adresse aux laïcs – en mission ou non -, aux diacres, aux religieux et religieuses, aux prêtres en mission ecclésiale ou pastorale et à toute personne en responsabilité.
Quelle pédagogie proposée ?
De nombreux intervenants sont sollicités pour transmettre des savoirs aux acteurs de la pastorale en monde rural. La formation repose essentiellement sur les échanges d’expériences et de pratiques, soutenus par l’expertise d’acteurs de terrains. Méthodologie nouvelle et pédagogie interactive et pluridisciplinaire (approches socio-économique, théologie, biblique, etc.) sont au service des participants à l’Année de Formation Rurale.
Formation reconnue par l’Institut catholique de Paris (I.C.P.)
Les thèmes des AFR nationales
- « L’humain au corps de l’écologie, vivre autrement avec les femmes et les hommes de nos territoires » …
… Quand Laudato si creuse son sillon en rural.
C’est la thématique proposée durant deux années (2014-2015 et 2015-2016)
La question de la sauvegarde de notre maison commune est essentielle et s’adresse à toute l’humanité. La préservation du vivant, le partage des ressources et du bien commun renvoient les chrétiens aux textes fondateurs, à une théologie de la création et à l’écologie intégrale, les invitant à revisiter leurs modes de vie et de partage.
Répondre aux défis posés à l’humanité suppose de changer notre manière d’habiter la planète, de contribuer à ce que tout homme ait accès à l’essentiel, de favoriser les liens plus que les biens et de revisiter nos façons de vivre et de partager.
- « Ensemble, construisons notre identité dans un monde diversifié »
Des témoignages de participants
« L’AFR dans sa globalité ne peut que m’aider dans mes choix de vie, dans mes convictions de femme, dans ma responsabilité de citoyenne. Un moment intense, convivial dans les différentes rencontres. Les expériences de terrain furent riches. »
« Ce temps de formation m’a permis d’élargir mes horizons et d’apporter de nouvelles réflexions à partager avec les membres de la paroisse, mon lieu d’engagement.
L’AFR c’est aussi une vie de groupe fraternelle avec des personnes d’horizons différents. C’est un temps de recul qui a été bénéfique. »
« L’AFR m’a conforté dans mes convictions, dans l’importance de travailler en réseau pour avancer ensemble, pour croire à un monde meilleur possible. J’essaie de mettre en pratique ce que j’ai appris du projet. Comprendre et mieux connaître mon territoire, pour mieux agir, regarder ce qui se vit réellement sur mon territoire, renforcer les solidarités qui existent déjà. »
Marie-Thérèse, participante à l’Année de formation rurale 2013-2014, livre un retour sur la session de juillet et fait le bilan des enseignements qu’elle a tirés tout au long de l’année.
D’octobre 2013 à septembre 2014, un petit groupe de douze personnes a suivi avec beaucoup d’intérêt l’Année de formation rurale (AFR). Après trois week-ends à Saintes, une session de cinq jours s’est tenue dans le diocèse de Limoges, à Saint-Léonard-de-Noblat. Marie-Thérèse, l’une des participantes, revient sur ces journées riches d’enseignements et sur l’intérêt de l’AFR.
« Depuis le début, nous étions accompagnés par un membre de l’équipe d’animation dans l’élaboration d’un projet et dans sa mise en œuvre. À ce stade de la formation, nous étions invités à faire le point sur sa pertinence, sa faisabilité, la suite à lui donner. Travaillant en petite équipe de trois, nous nous stimulions.
À chaque session, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui vivent et réalisent un projet de vie dans le domaine sociétal ou ecclésial. Ces visites nous ont fourni chaque fois des éléments pour booster le nôtre dans un esprit d’ouverture, nous interpellant sur les choix que nous faisions. Les intervenants nous ont apporté ces compléments indispensables que sont l’étude et la réflexion en prise avec la réalité des situations.
Observation du territoire, analyse, réflexion, décision, évaluation, re-réflexion, re-décision, re-évaluation… et ainsi de suite. C’est ainsi que vit le projet et qu’il s’adapte en cohérence avec le terrain.
La session du 27-28 septembre a mis un terme à cette formation. Pour ma part, cela m’a énormément aidé à me situer dans ma nouvelle mission auprès des sœurs âgées. La pédagogie employée permet à toute personne d’en tirer profit.
La session nationale qui démarre en novembre 2014 en intéressera plus d’un. Le thème est d’actualité, ciblé: « L’humain au cœur de l’écologie ». Je ne peux qu’encourager ceux qui le peuvent à risquer l’aventure.
Un grand merci à Marie-Jo Gauthier et à Bernard Tourneur pour leur persévérance et leur assiduité. Sans eux, nous n’aurions pas bénéficié d’une telle chance.
Notre conscience d’appartenir à l’Humanité et à l’Église du Christ s’en trouve renforcée. »
Marie-Thérèse H.
Organisée par le Carrefour de l’Église en Rural, l’Année de Formation Rurale pour l’année 2013-2014 a été décentralisée en région Poitou-Charentes : elle s’est tenue à Saintes sur quatre week-end, complétés d’une session de cinq jours dans une région voisine.
Des laïcs, prêtres, diacres, religieux se sont engagées dans l’aventure.
Ils ont été appelés à participer à cette formation en tant qu’acteur pastoral, situé à divers niveaux dans notre Église : paroisses, mouvements, services diocésains, congrégations ….
Trois d’entre eux nous parlent de l’appel qu’ils ont reçu, et de leur première session de décembre 2013.
« Dans le cadre du CMR, l’appel de Marie-Jo (présidente du CMR de la région) m’a mise en route, alors qu’à la retraite depuis quelques mois, j’étais « en pause » « …
« C’est l’appel de Marie-Jo, alors que je venais d’arriver dans la région, qui m’a décidée à entreprendre cette formation. »
« Lors du conseil de rentrée de notre doyenné, je me suis sentie interpellée lorsque cette formation a été présentée. »
Le thème de cette formation : « Ensemble, construisons notre identité dans un monde diversifié« , nous a donné envie à toutes les trois de participer à cette démarche devenue aujourd’hui une expérience.
Lors du premier week-end de la formation, une vraie dynamique, une mise en route ludique, des échanges simples et fraternels nous ont confortés assez rapidement, même si l’objectif qui se dessinait au fil des heures nous apparaissait complexe, inhabituel et exigeant.
Nous avions et avons eu individuellement des appréhensions, des craintes car la formule nous entraînait à envisager un projet concret à concevoir, à élaborer et à mettre en œuvre sur le territoire alors que nos limites nous étaient signifiées (temps, recherche, investissement, objectif …)
L’idée nous est venue de nous retrouver toutes les trois après cette première session pour partager nos impressions, nos constats, nos pauvretés, pour définir les besoins de notre territoire. Enfin, après un temps de réflexion, nous avons retenu un projet commun que nous pourrions concevoir et réaliser ensemble.
L’enthousiasme est né au fur et à mesure de ces rencontres-partage et avec lui le courage, le dynamisme et une certaine légèreté !
Le travail préparatoire à notre projet est presque achevé, nous ne comptons plus nos heures !
Notre connaissance mutuelle se conjugue avec une découverte plus approfondie et humaine de notre territoire.
Bernadette, Monique et Sylvette